Festival international du
court métrage au saguenay

Par Marie-Elaine Riou, directrice générale du Festival REGARD.

C’est en Belgique, à l’occasion du Festival international de films francophones de Namur que j’ai vu l’automne se pointer cette année. Malgré mon court séjour, j'ai pu y contempler les couleurs automnales dans un décor magique aux allures du 19e siècle longeant la rivière de la Meuse.

Le temps de déposer mes bagages à l’hôtel, et hop!, je suis déjà conviée à mon premier repas, pour rencontrer les autres membres du jury et débuter le marathon de visionnement. À table, je fais donc connaissance avec mes futurs complices, sans qui l’aventure n’aurait pas été aussi agréable, remplie de fous rires, de découvertes et de discussions passionnantes. Un véritable coup de coeur! Pour les découvrir, l’impressionnante équipe du FIFF, a concocté des portraits chinois que je vous invite à lire.

Après la première projection de courts métrages en compétition, on se met sur notre 31 pour la soirée d’ouverture, où est présenté JEUNE FEMME, le premier film de la réalisatrice française Léonor Serraille. Un film que je recommande chaudement aux ciné-clubs de la région, pour la performance de la comédienne Laetitia Dosch, que l’on ne connaît pas beaucoup de ce côté-ci de l’océan, et pour le côté disjoncté du scénario qui jongle entre drame et comédie. Plus tard, je me suis laissé tenter par un deuxième long métrage (eh oui! même après 35 courts…!), que je ne voulais absolument pas manquer : TADOUSSAC du réalisateur Martin Laroche. Présenté en première mondiale, j’y ai redécouvert deux comédiennes que j’aime beaucoup : Isabelle Blais et Camille Mongeau. Cette dernière a d’ailleurs remporté le Bayard de la Meilleur actrice au gala de clôture du FIFF.

Et que dire de l’accueil des Namurois! Hervé Le Phuez, programmateur du Festival et son équipe, nous ont fait découvrir cet immense château tout en haut de la ville où j’ai eu le privilège de déguster des spécialités belges, des huîtres et du champagne en bonne compagnie! Puis, sous le grand chapiteau, le plus sympa des barmans nous accueillait dans la section cocktail pour exercer son art avec entrain. Notre petit préféré, le FIFF tonic! Et voilà, c’était le moment parfait pour tomber sur la gang de québécois débarqués à Namur, comme moi, quelques jours avant, pour participer à différentes activités.

Un festival qui nous ressemble, où il fait bon voir des courts métrages de toute la francophonie et rencontrer des passionnés comme nous!